Le Monument aux Morts

Hammam-Bou-Hadjar

"La source d'eau chaude qui fabrique de la pierre".

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Le monument aux morts

Sa création

Le monument aux morts avait été édifié au coeur du village, entre l'hôtel de ville et le temple. La statue représente un Poilu de la Guerre de 14/18 au soir du 11 novembre 1918. Elle est en marbre de Carrare. Elle est l' oeuvre du sculpteur Albert Pommier, Grand Prix de l'Exposition Internationale de 1937. Elle a été payée en 1925 par souscription publique faite à Hammam-Bou-Hadjar, la somme de 120.000 francs or.

Sa localisation actuelle

Le monument aux morts est aujourd'hui ré-édifié à Fréjus, près de la Plage depuis la date de son inauguration le 19 avril 1964. Il a été le premier monument aux morts ré-édifié sur le sol de la Mère-patrie pour lesquels ces soldats s'étaient battus.

L'histoire de son transfert

Grâce à un homme et a son patriotisme ...

 

C'est à l'instigation de mon Grand-père, Gaston Montamat, dont la persévérance et le dévouement eurent finalement raison des embûches, que les Bou-Hadjariens peuvent revoir ce monument familier à tous mais qui ne porte malheureusement pas le noms de leurs victimes des guerres 1914/1918 et 1939/1945. Il s'occupera également du rapatriement des monuments de Tlemcen et de Mascara.

 

Extrait d'un compte-rendu rédigé par Gaston Montamat.

 

"Dans le courant de l'année 1963, devant les menaces de destructions des Monuments aux Morts d'Algérie, j'ai voulu, avant de quitter Hammam-Bou-Hadjar, sauver de la destruction le Monument aux Morts de mon village et faire tout mon possible pour l'emmener avec moi.

Avec le concours de l'Armée Française d'Oran et devant une population qui n'a pas réalisé sur le champ ce que je désirais faire, j'ai récupéré la statue en marbre de Carrare , mais il ne m'a pas été possible de démonter les bas reliefs ni les plaques en marbre portant les noms de nos morts, tout cela ayant été détruit pendant que nous étions en train de manger.

Mon camarade CELSE Émile, Président de la section des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du village, à mis a ma disposition le solde en caisse de la section, ce qui m'a permis d'achever de payer les trois caisses en bois dur qui ont servi à l'emballage de la statue qui était en trois morceaux et dont le poids dépassait 1.400 kilos.

Toujours avec le concours de l'Armée Française et de la Marine Nationale, les trois caisses ont pu quitter Mers-El-Kebir et arriver à Toulon.

La sub-division militaire du var, à Draguignan, a bien voulu se charger de l'acheminement des trois caisses de Toulon à Fréjus.

En août 1963, je m'étais rendu à Fréjus pour réceptionner le Monument aux Morts et je l'ai offert à la Ville de Fréjus.

M. André Léotard, Conseiller Général et Maire de Fréjus, a bien voulu l'accepter au nom de la Municipalité et m'a donné toutes facilités pour l'emplacement et l'implantation.

Le Monument, placé sur un socle, est à l'angle d'un grand boulevard et face à la mer.

La Municipalité de Fréjus l'a dédié à la mémoire des Enfants d'Algérie morts pour la France en 1914/1918 et 1939/1945.

Par lettre en date du 16 mars 1964, M. Armand Berthed, Préfet du Var, a bien voulu me faire parvenir l'accord de M. le Ministre de l'Intérieur, officialisant le Monument.

Le Monument est en place, mais j'ai le désir de lui faire un entourage digne de lui.

Grâce à l'amabilité du Capitaine de Vaisseau Mauban, commandant la base aéronavale de Fréjus-Saint-Raphaël, j'ai pu obtenir de la Marine Nationale neuf ogives de 2O5 mm pour entourer le socle.

Je pense relier ces ogives par de la grosse chaîne.

Ne voulant pas faire supporter de nouveaux frais à la Ville de Fréjus, j'ai pensé m'adresser à mes amis d' Oranie pour :

1- Me permettre d' acquérir 35 m de chaîne;

2- D'inscrire à nouveau sur le marbre les noms des 85 morts pour la France de Hammam-Bou-Hadjar, ces plaques de marbres devant être placées au carré du Souvenir Français de Fréjus.

Dans une prochaine note, je serai en mesure de donner le coût de ce travail.

Gaston Montamat

 

 

Les monuments de TLEMCEN et de MASCARA.

Contacté par les Anciens Combattants de Saint-Aygulf et les Anciens Combattants de Saint Raphaël pour obtenir un monument , il rentre en Algérie et prend contact avec l’armée qui évacuait les villes de l’intérieur. Le monument de TLEMCEN était susceptible d’être récupéré et il l’a retenu.

Il a également récupéré le monument de MASCARA.

La Marine Nationale à Mers el Kebir lui a promis de faire la mise en caisse de ces deux monuments et de les acheminer sur TOULON, ce qui a été fait à leurs arrivées à ORAN.

Il offre le monument aux morts de TLEMCEN à FRÉJUS qui l’a installée à SAINT AYGULF. Ce monument, érigé en premier lieu à Tlemcen (Oranie) en 1924 est installé Square de Lattre de Tassigny.

Ce monument représente la République menant au combat un soldat français et un tirailleur. Il a été sculpté par Ebstein. Il pèse 1400 kg. Il a été inauguré officiellement en 1964 en présence d’un grand nombre de Tlemcenniens.

 

Le monument de MASCARA est  installé Place du XV ème Corps à Saint-Raphaël.